12.07.2015

TRISTAN ET ISEUT " JAMAIS L'UN SANS L'AUTRE"



THE STORY OF TRISTAN AND ISOLDE

"...Tristan, ainsi, fait son entrée à Tintagel et s'installe à la cour du roi Marc. (...)

 A la première heure du jour, le roi a fait proclamer un ban que ses hérauts crient par les rues et les places de Tintagel.

Deux félons ont été confondus.

La reine Iseut et le chevalier Tristan.

Poursuivis pour trahison envers le roi, ils comparaîtront dans la journée et le peuple est prié de se rendre à la cour de justice qui se tiendra sous les remparts du château, pour assister à l'audience.

Quiconque aidera les coupables subira leur châtiment.


La nouvelle déferle sur la ville avec la puissance des marées d'équinoxe.

Chacun es consterné.

Tristan le valeureux, un félon ?

La reine Iseut, si bonne et si gracieuse ?

Allons ! Coupables de quel crime ? De s'aimer ? Car le peuple connaît leur amour" (p.279).
(...)


Dans le château et partout dans Tintagel, l'alerte est donnée.

L'imprévisible Tristan a couché un nouvel exploit sur son tableau !

Il ordonne à ses vassaux de traquer les fugitifs, partout et sans répit.


"Je veux qu'on les capture et qu'on les traîne devant moi ! Vivants, je les tuerai ! Morts, je jetterai leurs dépouilles à mes chiens ! Ils n'auront pas de sépulture chrétienne... Qu'ils vivent dans la peur et l'angoisse !" (p.302).


"Nous sommes toujours vivants !" constate Tristan pour lui-même. Sa voix tire chacun de ses pensées.


"Toujours vivant", répond Iseut.

"Comme Eve et Adam dans leur premier matin après l'Eden. Nous aussi, nous avons été chassés du paradis." (p.317).

12.03.2015

ANDREW ROBERTS, "Napoleon de Grote", (2015)






NAPOLEON WORTHLESS ABOUT NAVAL FORCES :

"Nadat hij op 23 juli 1805 twee schepen had verloren in de mistige zeeslag bij Kaap Finisterre tegen de kleinere vloot van schout-bij-nacht sir Robert Calder, gehoorzaamde Villeneuve aan het bevel van Napoleon om door te zeilen naar Ferrol bij La Coruna in het noorden van Spanje. Zo verspeelde Villeneuve de cruciale tijdwinst die hij had geboekt bij het oversteken van de Atlantische Oceaan. Tijdens zijn ballingschap op Elba leverde Napoleon kritiek op Calder, omdat hij niet op de tweede dag de aanval had ingezet en Villeneuve zo de kans had geboden om te ontsnappen. Zijn Britse gesprekspartner legde vervolgens uit dat Calder zich aan de lijzijde bevond en dus niet eens kon aanvallen. Napoleon wuifde dat weg als niet meer dan een smoes, verzonnen uit nationale trots, want de admiraal ging er in de nacht van de 23ste vandoor. Kennelijk snapte Napoleon helemaal niets van het verschil tussen lijzijde en loefzijde, waarmee hij eens te meer zijn monumentale onkunde op nautisch gebied etaleerde"  (p.440)