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6.20.2017

VOLTAIRE, "Candide ou l'optimisme"




VOLTAIRE," CANDIDE OU L'OPTIMISME "     (1759)



Voltaire has an inspiration in the Old Testamentbook GENESIS, 12, 11-16 : 


"...When Abram was approaching Egypt, he said to his wife Sara : 

I know very well that you are a beautyfull woman

, and that when the Egyptians see you, they will say : 

She is his wife. 

Then they will kill me but let you live.

 Tell them that you are my sister, 

so that all may go well with me 

because of 

you and my life may be spared on your account. 

When Abram arrived in Egypt, the Egyptians saw 

that she was indeed very beautyfull. 

And she was taken into Pharaoh's household..."








Exactly the same happened with Voltaire's heros Candide and Cunegonda :

"...On aborda dans Buenos Aires,

 Cunegonde, le capitaine Candide et la vieille allèrent chez le gouverneur don Fernando 'Ibaraa..

.Ce seigneur aimait les femmes à la fureur.

 Cunegonde lui parut ce qu'il  avait jamais vu de plus beau.

 La première chose qu'il fit fut de demander  si elle n'était point la femme du capitaine.

 L'air dont il fit cette question alarma Candide. 

Il n'osa pas dire qu'elle était sa femme, parce qu'en effet elle ne l'était point.

 Il n'osait pas dire que c'était sa soeur, parce qu'elle ne l'était pas non plus. 

Et quoique ce mensonge officieux eût été  autrefois très à la mode chez les anciens...  

Son âme était trop pure pour trahir la vérité. 

Mademoiselle Cunegonde, dit Candide, doit me faire l'honneur de m'épouser et

 nous supplions Votre Excellence de daigner faire notre noce...."
(p.86, 87). 

6.19.2015

GUSTAVE FLAUBERT, "Madame Bovary"






"Pourquoi, mon Dieu, me suis-je mariée ?
Elle se demandait s'il n'y aurait pas eu moyen, par d'autres combinaisons du hasard,de rencontrer un autre homme..." (p.104).
"Bravo ! dit le pharmacien. Moi, si j'étais le gouvernement, je voudrais qu'on saignât  les prêtres une fois par mois."
"Taisez-vous donc,  monsieur Homais ! vous êtes un impie ! vous n'avez pas de religion !
Le pharmacien répondit :
"J'ai une religion, ma religion, et même j'en ai plus qu'eux tous, avec leurs mômeries et leurs jongleries ! J'adore Dieu, au contraire ! Je crois en l'Etre suprême, à un créateur, quel qu'il soit ...
Mon Dieu, à moi, c'est le Dieu de Socrate, de Franklin, de Voltaire et de Béranger. Je suis pour la Profession de foi du vicaire savoyard et les immortels principes de 89. ". (pag, 140, 141).

"Pourtant elle s'occupe, disait Charles.
Ah ! Elle s'occupe ! A quoi donc ? A lire des romans, de mauvais livres, des ouvrages qui sont contre la religion et dans lesquels on se moque des prêtres par des discours tirés de Voltaire" (p.190, 191).

"Mais il eût mieux  valu découvrir à Yonville quelque maison discrète. Rodolphe promit d'en chercher une.
Pour l'avertir, Rodolphe jetait contre les persiennes une poignée de sable" (p.235).
"Peut-être il parle à d'autres femmes ? Elles lui sourient, il s'approche. Oh ! non, n'est-ce pas, aucune te plaît ? Il y en a de plus belles; mais, moi, je sais mieux aimer ! Je suis ta servante et ta concubine ! tu es mon roi, mon idole ! tu es bon ! tu es beau ! tu es intelligent ! tu es fort ! " (p.259)

"Ils se couchaient sur l'herbe. ils s'embrassaient à l'écart  sous les peupliers; et ils auraient voulu, comme deux Robinsons, vivre perpétuellement dans ce petit endroit, qui leur semblait, en leur béatitude , le plus magnifique de la terre" (pag.329)

"Moi, je trouve que les mères doivent instruire elles-mêmes leurs enfants. C'est une idée de Rousseau, peut-être un peu neuve encore, mais qui finira par triompher, j'en suis sûr, comme l'allaitement maternel et la vaccination" (p.333, 334)