11.13.2022

VICTOR HUGO "Les Misérables", 1862


 


WHERE DID VICTOR HUGO PICK UP HIS STORIES ?

FRAGMENT 1 :

"On se souvient que Cosette était utile aux Thénardier de deux manières, ils se faisaient payer par la mère  et ils se faisaient servir par l'enfant. Cosette leur remplaçait une servante. Cosette était à sa place ordinaire, elle était en haillons, elle avait ses pieds nus dans des sabots et elle tricotait à la lueur du feu des bas de laine destinés aux petit Thénardier. Les deux filles de Thénardier, Eponine et Azelma, ne regardaient pas Cosette. Tout à coup, la Thénardier, s'aperçut que Cosette avait des distractions. Ah ! je t'y prends ! cria-t-elle. C'est comme cela que tu travailles. Je vais te faire travailler à coups de martinet, moi. Les deux petites filles s'arrêtèrent, stupéfaites. Cosette avait osé prendre la poupée ! Cette gueuse, répondit la Thénardier, s'est permis de toucher à la poupée des enfants !"  (p.562, ...)

See the story of Cinderella by the brothers Grimm, Kindermärchen, 1822.




FRAGMENT 2 :

"Une religieuse meurt. Le médecin de la municipalité vient et dit : il y a une religieuse morte. Le gouvernement envoie une bière. Le lendemain il envoie un corbillard et des croque-morts pour reprendre la bière et la porter au cimetière. Les croque-morts viendront et soulèveront la bière; il n'y aura rien dedans. Mettez-y quelque chose. Un mort ? je n'en ai pas. Non. Quoi donc ? Un vivant. Quel vivant ? Moi, dit Jean Valjean. Vous pourriez venir me clouer dans la bière à deux heures."

See A.DUMAS,The Count of Monte Cristo (1844), p.80 : 

"Dantès took the dead body out, carried it to his own cell and placed it on his bed...Now this is what Dantès intended doing : If the grave-diggers discovered that they were carring a live body instead of a dead one....If they took him to the cemetery and placed him in a grave, he would allow himself to be covered with earth..." (p.80)



FRAGMENT 3 :

"Elle était satisfaite à la manière de cette femme arabe  qui, ayant reçu un soufflet de son mari s'alla plaindre à son père, criant vengeance et disant  : Père, tu dois à mon mari affront pour affront. Le père demanda : sur quelle joue as-tu reçu le soufflet ? (p.1483)

See Koran, surah 4, 34 : "Maar zij van wie gij opstandigheid vreest, vermaant haar en vermijdt haar op de rustplaatsen en slaat haar. Maar indien zij u gehoorzaam worden, zoekt dan geen weg om haar te tuchtigen".