Lire le Coran
"...J'ai toujours cette impression quand j'écoute réciter le Coran.
J'ai le sentiment qu'il ne s'agit pas d'un livre mais d'une dispute entre un ciel et une créature !
La religion pour moi est un transport collectif que je ne prends pas.
J'aime aller vers ce Dieu, à pied s'il le faut, mais pas en voyage organisé.
Je déteste les vendredis depuis l'Indépendance, je crois. (...)
Du coup, je déteste les religions et la soumission.
A-t-on idée de courir après un père qui n'a jamais posé son pied sur terre e)t qui n'a jamais eu à connaître la faim ou l'effort de gagner sa vie ?" (p.75,76).
Le vendredi ?
Ce n'est pas un jour où Dieu s'est reposé,
c'est un jour où il a décidé de fuir en de ne plus jamais revenir. (...)
J'ose te le dire, j'ai en horreur les religions.
Toutes !
Car elles faussent le poids du monde" (p.79).
"Hurler que je suis libre et que Dieu est une question,
pas une réponse,
et
que je veux le rencontrer seul
comme à ma naissance ou à ma mort..." (p.149).