Napoléon III n'avait pas attendu la réponse du prince de Hohenlohe-Langenburg (son future beau-père)
pour demander la main de la belle Eugénie de Montijo.
Louis( Napoleon III) avait fait la connaissance de la jeune comtesse de Teba en 1849,
lors d'une réception à l'Elysée.
Eugénie avait 23 ans.
Elle était la fille de don Cipriano de Guzman y Palafox y
Portocarrero, comte de Teba, de haut lignage espagnol.
Sa famille avait donné un roi à la Castille, un autre au Portugal et un saint à l'église :
Dominique de Guzman, fondateur de l'ordre des frères prêcheurs...(p.287).
"La fille de Maria Manuela (sa mère) a été formatée ,
comme les jeunes filles de son rang,
aux fins d'épouser un noble espagnol,
pas pour devenir impératrice des Français.
Aussi nourrit-elle à l'égard de la haute société parisienne une sentiment d'infériorité...
Elle s'en défend, pas toujours adroitement,
en affirmant en public qu'elle descend de saint Dominique,
ce qui a pour effet de faire sourire l'empereur..." (p.335)