"La Galilée n'est pas, comme la Judée, directement soumise à Rome ;
c'est un protectorat où Hérode Antipas exerce un semblant de pouvoir.
Le cas du Nazaréen relève donc d'Antipas ;
et précisément Antipas se trouve, lui aussi, pour la Fête, à Jérusalem.
Trop heureux de cette circonstance, et ravi de son idée,
Pilate fait remettre le prisonnier à la discrétion du tétrarque.
Antipas a gardé un souvenir pénible de cet assassinat du Baptiste -
un homme qui l'intéressait , le troublait -
auquel il a consenti pour plaire à Salomé.
Une nouvelle exécution ?
Antipas y répugne et, cette fois, Hérodiade le laisse en paix.
Malgré les vociférations des prêtres, il restitue l'inculpé à Pilate..." (p.62)
"Presque tous les exégètes pensent que Jésus n'a jamais appliqué à lui-même le titre de Fils de Dieu.
Il se disait toujours "Fils de L'Homme",
étonnante expression et qui revient 80 fois dans les textes Evangéliques...." (p.102)
"Il avertissait rudement l'empressé : "Pourquoi m'appelles-tu bon ?
Nul n'est bon que Dieu seul" (Marcus 10,18).
"Et dans le même Jean qu'on peut lire ces mots sans ambiguïté :
" Le Père est plus grand que moi (14,28).
"Et ce Christ "assis à la droite de son Père !"
Et ce seigneur qui réside au plus haut des cieux !
Pas étonnant que Gagarine, le premier cosmonaute soviétique,
ait pu s'esclaffer: "Pas vu ! Personne ! (p.126)
(lees mijn boek : "Arius had toch gelijk")